Dans les ténèbres j’ai voulu voir une lumière aussi sombre que ma vie
Rose éternelle chantant les méandres d’une joie fugace
D’une ombre à la clarté d’une lampe l’oiseau aux milles couleurs s’est envolé
La terrible providence s’offrant aux mains ouverte d’une lune sans nom
Poussant les derniers râles d’un esprit invisible
La rose aux pourtours de sang glissant dans les méandres de mon inconscient
Que dis-je alors pour ne point perdre le rêve ?
Aucunement une prière bien trop futile face à ceux qui nous ont vus naître
Dangereuse tentation que celle qui s’offrit à moi
Tendres caresses maternelles aux cieux d’ébènes s’efforçant de me tenir en vie
Ô terrible providence que celle obligeant la vie à disparaître
Dire un mot de plus n’aurait point suffit, douce tristesse, tendre amertume
Sous les reliques d’un temps passé je m’allonge
L’azure s’offrant comme un dernier repas à mes yeux délavés par tant de peine
Les danseuses ombrageuses faisaient virevolter leurs robes ensanglantées
Douce mélopée morbide me laissant perplexe face leurs mouvements ensorcellants
Venant réconforter mon âme de ses ailes d’onyx
L’ange de mes yeux parvint jusqu’à cette parcelle qui naguère vivait pour elle
Mondes après mondes, tout échappait à ce qui fut ma vie
Terrible providence que celle qui s’offrit à moi ce jour impie
Ô larmes sanguinolentes,
Tendres caresses et passion mêlées que faites vous à votre enfant
Je ne puis comprendre la douleur qui naît de mes pleurs
Malencontreuse vie, doux empire qui s’effondre
Ma décadence n’est autre que le reflet de mes choix
Ne suis-je finalement voué qu’à la perte de moi-même ?
Caresse-moi une dernière fois toi la providence
Et en un ultime sursaut libère-moi de la souffrance des vies
Nage une dernière fois
Coule une dernière fois
Laisse mon royaume disparaitre
Terrible providence ou divin baiser je ne sais que dire,
Lame aux cent-un feux qui brûle au cœur de ce qui fut le plus beau
Déploie tes ailes et envole-toi loin de moi
Douleur prophétique d’un dédain sans limite
Laissez-moi tracer un chemin que je serais seul à connaître…
D’une fin sans limite
D’un début sans commencement
D’un paradoxe incongru
De la larme de mon ange je veux revivre…
Galdia