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  • : Les récits de Galdia
  • : Quelques pensées, divers écrits... Ou comment, très simplement, faire part au monde de ce que pense l'être vivant de Galdia...
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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 19:17

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Dans les ténèbres j’ai voulu voir une lumière aussi sombre que ma vie

Rose éternelle chantant les méandres d’une joie fugace

D’une ombre à la clarté d’une lampe l’oiseau aux milles couleurs s’est envolé

La terrible providence s’offrant aux mains ouverte d’une lune sans nom

 

Poussant les derniers râles d’un esprit invisible

La rose aux pourtours de sang glissant dans les méandres de mon inconscient

Que dis-je alors pour ne point perdre le rêve ?

Aucunement une prière bien trop futile face à ceux qui nous ont vus naître

 

Dangereuse tentation que celle qui s’offrit à moi

Tendres caresses maternelles aux cieux d’ébènes s’efforçant de me tenir en vie

Ô terrible providence que celle obligeant la vie à disparaître

Dire un mot de plus n’aurait point suffit, douce tristesse, tendre amertume

 

Sous les reliques d’un temps passé je m’allonge

L’azure s’offrant comme un dernier repas à mes yeux délavés par tant de peine

Les danseuses ombrageuses faisaient virevolter leurs robes ensanglantées

Douce mélopée morbide me laissant perplexe face leurs mouvements ensorcellants

 

Venant réconforter mon âme de ses ailes d’onyx

L’ange de mes yeux parvint jusqu’à cette parcelle qui naguère vivait pour elle

Mondes après mondes, tout échappait à ce qui fut ma vie

Terrible providence que celle qui s’offrit à moi ce jour impie

 

Ô larmes sanguinolentes,

Tendres caresses et passion mêlées que faites vous à votre enfant

Je ne puis comprendre la douleur qui naît de mes pleurs

Malencontreuse vie, doux empire qui s’effondre

 

Ma décadence n’est autre que le reflet de mes choix

Ne suis-je finalement voué qu’à la perte de moi-même ?

Caresse-moi une dernière fois toi la providence

Et en un ultime sursaut libère-moi de la souffrance des vies

 

Nage une dernière fois

Coule une dernière fois

Laisse mon royaume disparaitre

Terrible providence ou divin baiser je ne sais que dire,

 

Lame aux cent-un feux qui brûle au cœur de ce qui fut le plus beau

Déploie tes ailes et envole-toi loin de moi

Douleur prophétique d’un dédain sans limite

Laissez-moi tracer un chemin que je serais seul à connaître…

 

D’une fin sans limite

D’un début sans commencement

D’un paradoxe incongru

De la larme de mon ange je veux revivre…  

 

Galdia

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